En mars …

De belles surprises peuvent surgir parmi les canards colverts : Foulque d’Amérique, Canard pilet, Garrot d’Islande ou Fuligule à tête rouge. Le bassin du Pont Marchand ainsi que le bassin de Chambly sont des sites de prédilection.

En février …

Dans les champs agricoles enneigés, ouvrez l’œil pour observer non seulement les harfangs des neiges, mais de petits visiteurs non moins éblouissants, les alouettes et les plectrophanes.

En janvier …

Durant la saison froide, plusieurs espèces d’oiseaux ont besoin de notre aide pour survivre. Si vous avez des mangeoires, n’oubliez pas de les remplir, car ce n’est pas tant le froid qui affecte les oiseaux que le manque de nourriture.

En décembre

Plusieurs oiseaux n’avaient pas eu le temps de s’envoler vers leur lieu habituel de migration. D’ici la fin de l’année, nous aurons encore la chance d’observer des espèces rares ou inusitées.

En novembre

Des belles découvertes nous attendent le long du Richelieu, qui accueille à cette période une variété impressionnante de canards en migration. On doit observer attentivement les bernaches du Canada et les oies des neiges, parmi lesquelles se mêlent parfois des oies plus rares, telles que l’oie rieuse, l’oie de Ross ou la bernache nonnette.

En août

Le mois d’août marque le début de la migration automnale. Les premiers limicoles apparaîtront à Venise-en-Québec et à Saint-Armand, mais, en même temps, certains passereaux se préparent à nous quitter. 

Les premiers limicoles arrivent à la baie Missisquoi assez tôt en août et certaines espèces peuvent s’attarder jusqu’en début novembre selon les conditions météo. 

Mais il ne faut pas sous-estimer le ruisseau Hazen qui peut offrir des journées vraiment intéressantes alors que les parulines sont en route vers le sud et elles en profitent pour faire une halte et se baigner dans le ruisseau. 

Par Réal Boulet

En juillet

La plupart des oiseaux nicheurs ont déjà complété leur période de nidification. Ainsi, vous aller rencontrer plusieurs juvéniles qui pourraient vous causes des maux de tête au moment de leur identification. 

Les oiseaux migrateurs ne sont pas encore de retour, mais ne tarderont pas à apparaître dans notre région. Certaines espèces, comme les parulines qui sont arrivées au milieu du mois de mai, seront déjà sur le chemin du retour vers leur aire d’hivernage d’ici quelques semaines.  

Certaines espèces ont aussi la possibilité de produire une deuxième ou même une troisième nichée pour la saison : Tourterelle triste, Cardinal rouge, Troglodyte familier, Merle d’Amérique et Merle-bleu de l’Est pour en nommer quelques-uns. 

Le Chardonneret jaune est un nicheur tardif, car il attend que les chardons soient à maturité. Il en tapisse son nid avec le duvet de la plante, mais il se sert des graines de chardons pour nourrir ses petits en régurgitant les graines sous forme de « lait » de chardon très nourrissant pour les petits. 

Par Réal Boulet

 

En juin

En juin, le nombre d’espèces possibles dans notre région peut varier entre 80 et 90.

Le record d’espèces observées en juin dans le Haut-Richelieu en 37 années d’observation est de 162.

Plusieurs des espèces migratrices qui nous avons observées en mai sont maintenant dans leur quartier de reproduction, souvent au nord de notre région.

En conséquence, les espèces qui sont restées avec nous sont probablement déjà en train de nicher ou même d’élever leur progéniture. C’est donc le moment idéal pour surveiller les nids et nichoirs de votre quartier. Cette activité pourrait aussi vous permettre de commencer votre apprentissage d’identification avec les oisillons qui ont souvent un plumage juvénile différent des parents.

Par: Réal Boulet

En mai

En mai, le nombre d’espèces possibles dans notre région peut atteindre 150.

Le record d’espèces observées en mai dans le Haut-Richelieu en 37 années d’observation est de 220.

La liste des espèces à nous arriver en mai atteint son apogée:

01-mai 02-mai 03-mai 04-mai 05-mai 06-mai 07-mai
Sterne caspienne C’est le début de l’arrivée des parulines en général Cardinal à poitrine rose Colibri à gorge rubis, Hirondelle à front blanc Bécasseau minuscule, Goglu des prés
08-mai 09-mai 10-mai 11-mai 12-mai 13-mai 14-mai
Gobemoucheron gris-bleu, Moqueur chat, Sterne pierregarin Héron vert, Oriole de Baltimore, Piranga écarlate, Troglodyte familier, Tyran huppé, Tyran tritri, Viréo mélodieux Grive fauve, Pioui de l’Est
15-mai 16-mai 17-mai 18-mai 19-mai 20-mai 21-mai
Bécasseau variable, Grive à dos olive, Martinet ramoneur, Troglodyte des marais Arrivée des parulines tardives : Paruline du Canada, Paruline rayée, Paruline verdâtre, Paruline à calotte noire, Paruline triste Passerin indigo, Viréo aux yeux rouges
22-mai 23-mai 24-mai 25-mai 26-mai 27-mai 28-mai
Bécasseau semipalmé

 

Si les terres sont encore humides entre Saint-Jean et Saint-Paul vous pourriez y faire de belles découvertes dans les groupes de la sauvagine et des limicoles. C’est aussi à cette époque que les surprises les plus étonnantes peuvent survenir :  ibis, aigrettes, canards rares.

Mais, vous devrez surtout vous concentrer sur les passereaux présents au ruisseau Hazen et au parc des Parulines.

Par Réal Boulet

En avril 

La migration est bien amorcée. Tout en gardant un œil dans la lunette d’approche pour les canards et les oies, il faut demeurer attentif aux passereaux qui n’attendent qu’une poussée de chaleur pour envahir le Ruisseau Hazen, l’Île Fryer et l’Île Sainte-Marie. Les oiseaux arrivent de partout et c’est enfin le printemps pour l’ornithologue qui sort de sa période d’hibernation.

 

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