En juin …

C’est aussi le moment d’être attentif à l’arrivée des jeunes. Le ruisseau Hazen, le Mont Saint-Grégoire, la Rivière du Sud, le rang des Côtes, les sentiers de Venise-en-Québec sont des sites propices à la nidification. Malheureusement, c’est aussi le temps des moustiques et des tiques, alors soyez prudents!

En avril …

Tout en gardant un œil dans la lunette d’approche pour les canards et les oies, il faut demeurer attentif aux passereaux qui n’attendent qu’une poussée de chaleur pour envahir le Ruisseau Hazen, l’Île Fryer et l’Île Sainte-Marie. Les oiseaux arrivent de partout et c’est enfin le printemps pour l’ornithologue qui sort de sa période d’hibernation.

En mars …

De belles surprises peuvent surgir parmi les canards colverts : Foulque d’Amérique, Canard pilet, Garrot d’Islande ou Fuligule à tête rouge. Le bassin du Pont Marchand ainsi que le bassin de Chambly sont des sites de prédilection.

En février …

Dans les champs agricoles enneigés, ouvrez l’œil pour observer non seulement les harfangs des neiges, mais de petits visiteurs non moins éblouissants, les alouettes et les plectrophanes.

En janvier …

Durant la saison froide, plusieurs espèces d’oiseaux ont besoin de notre aide pour survivre. Si vous avez des mangeoires, n’oubliez pas de les remplir, car ce n’est pas tant le froid qui affecte les oiseaux que le manque de nourriture.

En décembre

Plusieurs oiseaux n’avaient pas eu le temps de s’envoler vers leur lieu habituel de migration. D’ici la fin de l’année, nous aurons encore la chance d’observer des espèces rares ou inusitées.

En novembre

Des belles découvertes nous attendent le long du Richelieu, qui accueille à cette période une variété impressionnante de canards en migration. On doit observer attentivement les bernaches du Canada et les oies des neiges, parmi lesquelles se mêlent parfois des oies plus rares, telles que l’oie rieuse, l’oie de Ross ou la bernache nonnette.

En août

Le mois d’août marque le début de la migration automnale. Les premiers limicoles apparaîtront à Venise-en-Québec et à Saint-Armand, mais, en même temps, certains passereaux se préparent à nous quitter. 

Les premiers limicoles arrivent à la baie Missisquoi assez tôt en août et certaines espèces peuvent s’attarder jusqu’en début novembre selon les conditions météo. 

Mais il ne faut pas sous-estimer le ruisseau Hazen qui peut offrir des journées vraiment intéressantes alors que les parulines sont en route vers le sud et elles en profitent pour faire une halte et se baigner dans le ruisseau. 

Par Réal Boulet

En juillet

La plupart des oiseaux nicheurs ont déjà complété leur période de nidification. Ainsi, vous aller rencontrer plusieurs juvéniles qui pourraient vous causes des maux de tête au moment de leur identification. 

Les oiseaux migrateurs ne sont pas encore de retour, mais ne tarderont pas à apparaître dans notre région. Certaines espèces, comme les parulines qui sont arrivées au milieu du mois de mai, seront déjà sur le chemin du retour vers leur aire d’hivernage d’ici quelques semaines.  

Certaines espèces ont aussi la possibilité de produire une deuxième ou même une troisième nichée pour la saison : Tourterelle triste, Cardinal rouge, Troglodyte familier, Merle d’Amérique et Merle-bleu de l’Est pour en nommer quelques-uns. 

Le Chardonneret jaune est un nicheur tardif, car il attend que les chardons soient à maturité. Il en tapisse son nid avec le duvet de la plante, mais il se sert des graines de chardons pour nourrir ses petits en régurgitant les graines sous forme de « lait » de chardon très nourrissant pour les petits. 

Par Réal Boulet

 

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