En juin

En juin, le nombre d’espèces possibles dans notre région peut varier entre 80 et 90.

Le record d’espèces observées en juin dans le Haut-Richelieu en 37 années d’observation est de 162.

Plusieurs des espèces migratrices qui nous avons observées en mai sont maintenant dans leur quartier de reproduction, souvent au nord de notre région.

En conséquence, les espèces qui sont restées avec nous sont probablement déjà en train de nicher ou même d’élever leur progéniture. C’est donc le moment idéal pour surveiller les nids et nichoirs de votre quartier. Cette activité pourrait aussi vous permettre de commencer votre apprentissage d’identification avec les oisillons qui ont souvent un plumage juvénile différent des parents.

Par: Réal Boulet

En mai

En mai, le nombre d’espèces possibles dans notre région peut atteindre 150.

Le record d’espèces observées en mai dans le Haut-Richelieu en 37 années d’observation est de 220.

La liste des espèces à nous arriver en mai atteint son apogée:

01-mai 02-mai 03-mai 04-mai 05-mai 06-mai 07-mai
Sterne caspienne C’est le début de l’arrivée des parulines en général Cardinal à poitrine rose Colibri à gorge rubis, Hirondelle à front blanc Bécasseau minuscule, Goglu des prés
08-mai 09-mai 10-mai 11-mai 12-mai 13-mai 14-mai
Gobemoucheron gris-bleu, Moqueur chat, Sterne pierregarin Héron vert, Oriole de Baltimore, Piranga écarlate, Troglodyte familier, Tyran huppé, Tyran tritri, Viréo mélodieux Grive fauve, Pioui de l’Est
15-mai 16-mai 17-mai 18-mai 19-mai 20-mai 21-mai
Bécasseau variable, Grive à dos olive, Martinet ramoneur, Troglodyte des marais Arrivée des parulines tardives : Paruline du Canada, Paruline rayée, Paruline verdâtre, Paruline à calotte noire, Paruline triste Passerin indigo, Viréo aux yeux rouges
22-mai 23-mai 24-mai 25-mai 26-mai 27-mai 28-mai
Bécasseau semipalmé

 

Si les terres sont encore humides entre Saint-Jean et Saint-Paul vous pourriez y faire de belles découvertes dans les groupes de la sauvagine et des limicoles. C’est aussi à cette époque que les surprises les plus étonnantes peuvent survenir :  ibis, aigrettes, canards rares.

Mais, vous devrez surtout vous concentrer sur les passereaux présents au ruisseau Hazen et au parc des Parulines.

Par Réal Boulet

En avril 

La migration est bien amorcée. Tout en gardant un œil dans la lunette d’approche pour les canards et les oies, il faut demeurer attentif aux passereaux qui n’attendent qu’une poussée de chaleur pour envahir le Ruisseau Hazen, l’Île Fryer et l’Île Sainte-Marie. Les oiseaux arrivent de partout et c’est enfin le printemps pour l’ornithologue qui sort de sa période d’hibernation.

 

En mars

Alors que la glace fait place à l’eau libre sur le Richelieu, les oies et canards seront de plus en plus nombreux. De belles surprises peuvent surgir parmi les canards colverts : Foulque d’Amérique, Canard pilet, Garrot d’Islande ou Fuligule à tête rouge. Le bassin du Pont Marchand ainsi que le bassin de Chambly sont des sites de prédilection.

Février…

Un mois froid et souvent calme ornithologiquement. Il peut aussi être le mois des surprises selon les rigueurs de l’hiver. Dans les champs agricoles enneigés, ouvrez l’œil pour observer non seulement les harfangs des neiges, mais de petits visiteurs non moins éblouissants, les alouettes et les plectrophanes. 

En janvier

Durant la saison froide, surtout en janvier, plusieurs espèces d’oiseaux ont besoin de notre aide pour survivre. Si vous avez des mangeoires, n’oubliez pas de les remplir, car ce n’est pas tant le froid qui affecte les oiseaux que le manque de nourriture. Bonne année à tous, avec des oiseaux plein la cour.

En décembre

Comme chaque année, le Club invite les habitués du RON et les nouveaux membres à participer au Recensement des oiseaux de Noël (RON) du Haut-Richelieu qui aura lieu le 18 décembre prochain. Celui de Venise-en-Québec se tiendra le 14 décembre. Des courriels aux membres contiendront tous les détails de ces deux journées qui sont parmi nos sorties les plus importantes de l’année.

En novembre

Les couleurs de l’automne s’estompent alors que les feuilles tombent, mais les passereaux qui restent sont plus faciles à voir. De belles découvertes nous attendent le long du Richelieu, qui accueille à cette période une variété impressionnante de canards en migration. On doit observer attentivement les bernaches du Canada et les oies des neiges, parmi lesquelles se mêlent parfois des oies plus rares, telles que l’oie rieuse, l’oie cendrée ou la bernache nonnette.

 

En septembre

De belles surprises nous attendent durant les derniers jours de la saison estivale. La migration des passereaux est bien amorcée et, dès la mi-août, plusieurs parulines ont pu être observées dans la région. Le niveau des cours d’eau est bas et, encore cette année, les limicoles font un arrêt à la Baie-Mississquoi. Et surtout, ne manquez pas de participer aux 8 jours de septembre, du 4 au 11 septembre inclusivement. 

 

 

En août

Certains oiseaux regagnent tôt leurs quartiers d’hiver. Dès le début août, des limicoles sont déjà̀ en mouvement vers le sud. La rivière et les secteurs marécageux accueillent progressivement les canards. Vers la fin du mois, les passereaux en migration sont présents et il ne faut pas manquer de les observer, tant au ruisseau Hazen que dans les autres boisés de la région.  

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