Historique
Voici l’historique du Club d’ornithologie du Haut-Richelieu.Le club a officiellement vu le jour le 13 février 2003. Le tout a commencé par des sorties informelles. À l’époque, un stagiaire français venu étudier à Saint-Jean (Alexis Chevalier) et une résidente de Saint-Luc (Francine St-Denis) avaient envoyé des demandes sur le forum Ornitho-Québec pour s’informer s’il y avait des observateurs d’oiseaux dans la région. Un autre jeune observateur de la région, Daniel Dussureault, avait également fait une demande similaire. C’est Sylvain Mathieu qui s’est alors offert pour guider des sorties entre amis afin d’observer les oiseaux des environs. L’une des merveilles ailées à être vues alors fut le Pic à tête rouge au parc Mercier d’Iberville.
Peu à peu, apprenant qu’il y avait des rencontres pour observateurs d’oiseaux dans la région, des résidents du Haut-Richelieu ont commencé à joindre ces petites excursions informelles. Toutes ces rencontres se préparaient via le forum Ornitho-Québec et par courriel. Jusqu’au jour où, durant l’hiver 2003, l’idée de fonder un club prit naissance. Après quelques démarches administratives, des remplissages de formulaires, voilà que le 13 février 2003, le Club d’ornithologie du Haut-Richelieu voyait le jour grâce aux membres fondateurs: Sylvain Mathieu, Francine St-Denis, Daniel Dussureault, Nathalie Frappier et Patrick Laporte. La conception d’un bulletin saisonnier a aussitôt été réalisée. Les excursions n’étaient plus organisées au hasard mais cédulées à l’avance. Le tout nouveau conseil d’administration avait choisi d’englober la totalité de la MRC du Haut-Richelieu comme territoire officiel, autant pour les observations que pour le recrutement de nouveaux membres.
Depuis l’existence du club:
des événements comme le Recensement des oiseaux de Noël ont été beaucoup plus faciles à organiser. De plus, certains membres d’un précédent club de la région ont rejoint les rangs des observateurs du COHR et ont offert leur expertise ou leur participation à des activités. Réal Boulet et Lise L’Écuyer sont de ces premiers pionniers, le premier donnant des conférences sur les oiseaux tandis que la deuxième entretenait plusieurs mangeoires et veillait sur des nichoirs où la combinaison des deux permettait d’observer très facilement le Petit-duc maculé.
En 2010, le club agrandissait son territoire en se fiant sur une définition géographique plutôt que politique du Haut-Richelieu. Bien que cette définition permettait d’englober des municipalités en allant vers les Cantons-de-l’Est, c’est plutôt en aval de la rivière Richelieu que la portée du club s’est fait sentir. On a opté pour l’inclusion du bassin de Chambly et des quatre municipalités qui l’entourent: Chambly, Carignan, Richelieu et Saint-Matthias.
Le club a été invité à se produire dans des expositions sur les oiseaux et à faire entendre sa voix sur certains sujets. Il a organisé des journées Portes Ouvertes sur la bande du Canal de Chambly. Il a participé au second Atlas des oiseaux nicheurs du Québec.
Le Club d’ornithologie du Haut-Richelieu est membre du Regroupement QuébecOiseaux, une association des clubs ornithologiques du Québec.