Par : Réal Boulet
La Municipalité régionale de comté du Haut-Richelieu est composée de 14 municipalités. L’ensemble
du territoire couvre une superficie totale de 999,7 km2 et offre un panorama des plus diversifié. La
population de la MRC se chiffre à 119 311 habitants. (http://www.mrchr.qc.ca/municipalites.php)
La découverte des oiseaux dans cette grande région de 1000 km2 requiert une planification sur une base
annuelle afin d’en tirer le maximum de profit. La saison, la température, le temps, la vélocité des vents,
l’emplacement du soleil, les migrations, la période de nidification, le niveau d’eau au printemps sont autant
de paramètres à considérer lors de nos sorties. Objectif : tenter d’observer plus de 200 espèces par année
dans le Haut-Richelieu. J’avoue que c’est tout un défi et c’est la raison pour laquelle il est important de bien
connaitre le territoire afin d’optimiser nos recherches. Disons que pour être réaliste, je vous suggère de viser
une centaine d’espèces, 150 si vous avez plus de temps, le 200 est réservé aux mordus idéalement avec
beaucoup de temps libre ou si vous voulez « à la retraite ». Hé oui, des vieux à la retraite il y en a de plus en
plus et ce sont souvent eux qui vous signalent la présence d’oiseaux intéressants dans la région. Vous aurez
tout de même le choix parmi les 284 espèces qui ont été dénombrées au fil des années selon les statistiques
de ebird.
Chacune des 14 municipalités possède des attraits ornithologiques en fonction des paramètres que je
viens de mentionner. Je croyais pouvoir vous présenter les sites par municipalité, mais j’ai rapidement réalisé
que nous planifions surtout nos sorties en fonction de l’arrivée des différents groupes de migrateurs ou tout
simplement en fonction de leur présence selon la saison.
Ainsi, je vous invite à suivre la migration selon les différents ordres et familles d’oiseaux ; tous les
oiseaux marins, les limicoles, les goélands et compagnie, ainsi que l’ordre des Passeriformes qui regroupe
tous les petits oiseaux qui sont avec nous pour la belle saison.
Automne
Contrairement au printemps, la migration a tendance à s’étirer plus longtemps et de façon plus
« éparpillée » pour les passereaux. Dès la fin septembre, il ne restera plus que quelques parulines et bruants
tardifs.
L’automne il faut se tourner vers la sauvagine, les oies, les bernaches, les limicoles et les laridés ;
goélands, mouettes, sternes.
Oie des neiges, Oie de Ross, Oie à bec court, Barge hudsonnienne, Mouette de Bonaparte
Photos : Ghislaine Boulet
Pour ce qui est de la migration des limicoles, elle est plutôt erratique pour ne pas dire imprévisible au fil
des années. L’automne 2016 a marqué un sommet dans les annales ornithologiques de la Baie Missisquoi
avec 25 espèces de limicoles qui ont parcouru les plages de cette région en grand nombre et quand je dis en
grand c’est jusqu’à plus de 1500 individus sur la plage par jour pendant tout le mois de septembre avec
plusieurs groupes importants en octobre. 2017 nous a offert quelques belles observations, mais rien de
comparable à 2016. En général, le Haut-Richelieu accueille environ une quinzaine de limicoles par année et
en nombre limité, quelques dizaines au plus.
À l’opposé de ces visites imprévisibles, vous pouvez être assuré de voir et d’observer facilement tout ce
qui se tient sur l’eau. Une fois la saison de navigation terminée sur le canal Chambly, une passerelle est
installée au coin des rues Champlain et Notre-Dame, ce qui donne un accès rapide et facile au bassin sud du
pont Marchand. La lunette d’approche est alors de mise pour partir à la recherche de plus de 40 espèces qui
viennent se reposer et/ou s’alimenter sur le Richelieu et le canal Chambly entre l’Ile Sainte-Marie et le pont
Gouin, et ce, sans compter un potentiel d’une quinzaine de laridés. Donc beaucoup d’observation en
perspective.
Une bonne façon de tirer profit de votre sortie consiste à parcourir la piste cyclable du canal entre la rue
Notre-Dame et l’Ile Sainte-Thérèse. Comme le trajet représente 4km aller seulement, vous avez intérêt à
faire une partie du trajet à partir de la rue Notre-Dame et d’aller stationner au centre des Loisirs au coin Jean-
Talon et Chênevert pour l’autre portion. De plus, il y a deux stationnements publics le long de Champlain à
la hauteur de la rue MacDonald et de la rue Cayer. Si vous êtes deux véhicules, vous pourrez aller stationner
un véhicule à une des deux extrémités du trajet pour aller débuter à l’autre extrémité et ainsi faire le trajet
dans un seul sens.
Le long du canal la lumière est à son meilleur en après-midi alors que le soleil glisse lentement vers
notre arrière. Si vous n’avez pas envie de marcher, l’endroit idéal est encore le parc face à la passerelle de la
rue Notre-Dame. De ce point de vue la lumière est toujours bonne, mais la lunette d’approche est nécessaire,
car les oiseaux sont souvent près du pont Marchand.
L’automne s’étire, novembre arrive plus sombre, plus frais, mais ne rangé pas votre équipement, car
vous manquerez le fabuleux spectacle des grands rassemblements de bernaches et d’oies. La venue des oies
dans notre région est un phénomène relativement nouveau, du moins avec des quantités aussi
impressionnantes. Dans la période de pointe alors que les Oies des neiges en provenance du nord s’arrêtent
pour quelques semaines dans le sud du Québec, d’abord dans la région de Cap Tourmente, puis Victoriaville
et finalement chez nous en attendant le gel de la rivière avant de continuer leur périple vers le sud.
Les observateurs du sud du Québec se déplacent pour venir voir l’arrivée des Oies des neiges qui se
posent jusqu’à 100,000 dans le bassin sud du pont Marchand. Le spectacle est à son paroxysme lorsque le
soleil couchant les éclaire d’une teinte rosée ou orangée en fin d’après-midi. Si vous n’avez jamais vu d’Oie
de Ross, d’Oie rieuse ou de Bernache de Hutchins, c’est au travers ce cette multitude que vous pourrez
lancer vos recherches. Il est aussi possible d’observer les oiseaux sur le Richelieu à partir du parc Martial-
Bessette du côté d’Iberville, surtout en matinée avant que le soleil soit trop haut.
Si le niveau d’eau laisse paraitre les milles roches qui tapissent le fond de la rivière au niveau de la rue
Cayer, vous aurez intérêt à porter attention aux laridés alors que des espèces de goélands, de mouettes ou de
sternes peuvent vous surprendre par leur rareté dans la région.
Bien que les terres ne soient que rarement humides en automne, les oiseaux se retrouvent tout le long du
Richelieu avec des points d’observations intéressants au bout de la rue Bissonnette et de la marina St-Tropez
à Saint-Blaise. Puis à la marina Gosselin et les 55e, 39e et 33e avenues à Saint-Paul-de-l’Ile-aux-Noix.
Hiver
Chouette lapone, Harfang des neiges, Dindons sauvages, Pygargue à tête blanche
Claude Jutras, Tristan Jobin, Sylvain Côté, Ghislain Riel
À moins d’un automne particulièrement clément, tous les migrateurs sont déjà en route vers le sud. C’est
le moment de faire le bilan de l’année et de s’assurer de garder les mangeoires bien garnies pour les
sédentaires. Toutefois, il faut tenir compte du fait que certains individus isolés, normalement migrateurs, se
sentent assez robustes, ou le contraire trop faible, pour rester avec nous pour la saison froide. Nous devons
donc rester en alerte et suivre les nouvelles ornithologiques de la région. C’est l’époque idéale pour visiter le
réseau de mangeoires du club. La forêt principalement représentée par l’érable offre aussi quelques petits
ilots de conifères qui accueillent parfois un hibou ou une chouette. Depuis quelques années le Harfang des
neiges semble affectionner de plus en plus notre région. Soyez aux aguets sur la route 104 près du chemin St-
André, au carrefour de la route 35 et de ce même chemin et près de la 10. Il a aussi été repéré régulièrement
sur le rang Lamoureux près de Venise-en-Québec et dans les environs ainsi que sur la route 35 entre Iberville
et Saint-Sébastien. Puisqu’il est question de hiboux, il est utile de surveiller les nichoirs à canards que le club
entretien, c’est souvent un abri de premier choix pour le Petit-duc maculé et pour sa réserve de mulots et
autres. Les nichoirs les plus propices et les plus visibles pour tous sont situés sur la rue Fernet à Saint-Jean-sur-
Richelieu et sur la 21e Avenue à Saint-Blaise. Pour ceux et celles qui veulent en découvrir encore plus, il
vous suffit de nous accompagner lors de notre tournée annuelle de « nettoyage de nichoirs » qui se tient
habituellement fin janvier alors que les milieux humides sont gelés afin de nous permettre d’accéder aux
nichoirs à canards.
Comme vous pouvez le constater, il n’est plus vraiment question de canards, de limicoles ou de
passereaux migrateurs durant cette période. Gardez tout de même l’oeil ouvert si vous aller marcher le long
du canal à la hauteur de Saint-Jean, car il y a souvent des groupes de canards et de bernaches qui nous
accompagnent tout au long de l’hiver surtout entre le Pont Marchand et le pont Gouin ou plusieurs centaines
de Canards colverts se partagent les rapides avec des Canards noirs, garrots et harles. Invariablement, une
espèce non attendue s’ajoutera à votre liste.
Parmi les passereaux migrateurs, vous aurez de grandes chances de rencontrer les espèces nordiques qui
considèrent notre région comme leur lieu de villégiature dans le sud (du Québec, bien entendu). C’est le
moment de partir à la recherche des Plectrophanes des neiges qui se regroupent souvent le long des routes
lorsque les champs sont enneigés. Pour ceux-ci, il n’y a pas de lieu plus important que d’autres sinon que
vous devez parcourir les rangs de campagne en gardant un oeil attentif sur des groupes d’oiseaux blancs
pouvant atteindre plusieurs dizaines ou même quelques centaines. C’est parmi ces groupes que vous aurez
peut-être la chance d’y découvrir le Plectrophane lapon, pratiquement toujours présent dans un grand groupe,
mais moins facile à localiser. Les Alouettes hausse-cols complètent normalement ces groupes d’oiseaux
plutôt errants.
Une bonne façon de pouvoir observer les oiseaux sédentaires à cette époque consiste à se familiariser
avec les sites qui offrent des graines aux oiseaux. En participant au Recensement des Oiseaux de Noël vous
apprendrez à connaitre les propriétaires qui possèdent des mangeoires et qui sont heureux de partager leurs
découvertes. Les années se suivent et ne se ressemblent pas et les variétés aux mangeoires incluront les
sizerins, les tarins, les Jaseurs (aux fruits) ou encore le Durbec des sapins plus rares.
Si le temps ou la température vous force à rester à la maison, c’est le bon temps pour commencer à
feuilleter vos guides d’identification afin de vous familiariser avec les oiseaux qui se pointeront dans bien
des cas juste avant la fin de l’hiver. Profitez-en aussi pour écouter le chant des oiseaux, surtout les parulines
et bruants qui nous causent souvent des problèmes d’identification.
Printemps
Paruline jaune, Viréo à tête bleue, Paruline flamboyante, Merlebleu de l’Est
Benoit Tanguay, Tristan Jobin, Serge Riel, Michelle Yelle
Vous vous en doutez surement, le printemps c’est la folie furieuse, mais soyez tout de même patient, car
le mois de mars est parfois plutôt long. C’est la bonne période pour commencer à parcourir le Richelieu afin
de localiser les représentants de la sauvagine et des espèces de rivière qui arrivent du sud.
L’approche la plus classique et la plus efficace consiste à commencer vos recherches aussitôt que la
rivière commence à dégeler, ce qui se produit habituellement d’abord à la hauteur de Noyan et Lacolle. Du
côté de Lacolle, le rang de la Barbotte offre un lieu d’alimentation dans les champs pour les oies, bernaches
et canards barboteurs. C’est derniers iront partager les eaux de la rivière avec les canards plongeurs afin de se
protéger des prédateurs terrestres. On peut observer les canards sur l’eau à partir du seul endroit dégagé
offrant un point de vue sur la rivière à environ 1km passé la Montée d’Odelltown. Le secteur accueille assez
souvent la Mésange bicolore et parfois le Pic à ventre roux aux mangeoires tout près.
Bien qu’il n’y ait pas d’indication qui le précise, la Marina Sieur de Champlain est privée et il nous est
interdit d’accès. Soyez respectueux, et ce, même si d’autres personnes sont déjà sur place. Pour de meilleurs
points de vue sur la rivière, je vous suggère le chemin du Bord-de-l’Eau Sud du côté de Noyan. Le chemin
s’arrête à la borne de la frontière canado-américaine. Ne vous attardez pas trop au bout, car la GRC vous
observe et viendra vous signaler de circuler. Par contre au retour vous pourrez vous attarder un peu le long
du chemin pour y jeter un coup de jumelles. Le meilleur endroit de ce côté est à partir de la rive derrière
l’Auberge Relais 4 Saisons. Vous pouvez stationner à l’auberge et vous rendre à pied près de la rive où vous
aurez une vue panoramique sur la rivière. Les fuligules sont souvent les premiers à s’aventurer dans le
secteur par centaines. Il vous suffit alors de départager les Petits Fuligules des Fuligules milouinans et autres.
Sinon, il n’y a pas vraiment d’autre point d’observation, à moins que vous vous avanciez délicatement
près de la rive sur la rue Chez-soi, mais ne le dites pas à trop de monde, ça doit rester entre nous, car il s’agit
d’un parc de roulottes avec rues très étroites.
Dès que les premiers arrivants se présenteront dans ce secteur, vous pourrez commencer à surveiller le
Richelieu jusqu’à Saint-Jean. Un petit truc de planification afin d’optimiser vos observations avec la
meilleure lumière possible consiste à planifier vos observations de la matinée sur la rive est du Richelieu et
vos observations en après-midi sur la rive ouest, ainsi vous aurez toujours le soleil dans le dos pour une
meilleure vision sur la rivière.
Voici quelques points d’observations à partir de la rive est entre Noyan et Iberville ;
Sabrevois, au bout de la 55e Avenue,
Sabrevois, 38e Avenue, Quai Ryan,
Sabrevois, 36e Avenue, Marina Sabrevois,
Sabrevois, au bout des 21e et 18e Avenues.
Une fois rendu à Iberville vous pourrez observer en face de l’église St-Athanase ou encore à partir du
parc Martial-Bessette près de pont Marchand.
Une fois que les oiseaux ont débuté leur mouvement vers le nord on peut les retrouver le long de l’Ile
Ste-Thérèse du côté du canal et surtout à l’embouchure de la rivière aux Iroquois c’est-à-dire au coin des
rues Sainte-Thérèse et des Peupliers. Sur place, vous pourrez stationner au coin des rues Baillargeon et
Sainte-Thérèse afin d’aller balayer le canal. Il y a souvent de bons rassemblements d’oies et de bernaches sur
les glaces.
Deux stationnements publics sont aussi disponibles au coin des rues Champlain et Cayer ainsi que
Champlain et MacDonald. Ce dernier stationnement permet d’observer les oiseaux qui étaient un peu trop
loin lorsque vous traversez la passerelle au coin des rues Champlain et Notre-Dame. Ce point de vue est
souvent très productif pour les canards en amont du pont Marchand.
Pour bien profiter des sites qui vont suivre, il est important de comprendre le mécanisme des périodes
d’inondation des basses terres du Richelieu. D’abord il y a les premières inondations, fin mars début avril,
qui sont en réalité le résultat de la fonte des neiges dans notre région avec l’aide des pluies qui ont pu
survenir à cette période. Ces évènements ne génèrent généralement pas d’inondations importantes, mais
plutôt la formation de terres humides en bordure du Richelieu. Puis, si la neige a été importante dans les
montagnes autour du lac Champlain, surviennent alors les vraies inondations comme celles de 2011 et de
moindres importances en 2014. Cet apport d’eau dans le bas des terres survient alors en début mai et peut
s’étendre jusqu’en début juillet dans les pires cas. Ainsi pendant plus de deux mois, les basses terres le long
du Richelieu attirent une multitude d’oiseaux et d’espèces aussi intéressantes les unes que les autres.
Les points d’observations sur la rive ouest du Richelieu sont alors ;
Saint-Jean, la rue Bourne et sa voisine la 2e Avenue à Saint-Blaise,
Saint-Blaise, 14e et 20e Avenues,
Saint-Blaise, le quai de la marina St-Tropez et le parc au bout de la rue Bissonnette, les deux sont
à ne pas manquer,
Ce qui est considéré comme la Mecque de Saint-Blaise et du Haut-Richelieu pour l’observation
des oiseaux au cours de cette période, c’est-à-dire les champs inondés entre les 46e et 53e
Avenues avec bien entendu les rives du Richelieu le long de la 1e Rue.
Ce pèlerinage se poursuit sur la 101e Avenue à Saint-Paul-de-l’Ile-aux-Noix et sa 3e Rue,
toujours dans les champs inondés.
Le nom des avenues à Saint-Paul suit une numérotation inverse à Saint-Blaise. À ne pas manquer
les 96e et 93e, et ce malgré que la rue soit « privée » et que le propriétaire ait décidé après trente
années de collaboration d’interdire l’accès à cette rue. À vous de décider si vous voulez le défier
et le rencontrer, peut-être que quelqu’un sera en mesure de lui expliquer l’importance de notre
activité et de son rôle touristique dans le Haut-Richelieu. (Bonne chance).
Par la suite, il ne faut pas manquer les 81e, 79e, 73e, la marina Gosselin, la 55e, la 39e, la 33e et la
31e qui sont autant de points de vue sur la rivière.
Finalement, à l’autre bout du trajet, le rang de la Barbotte à Lacolle.
Vous croyez que la migration est complétée! Hé bien non, car ce n’est que le début, car tous ces sites
devront être visités et revisités alors que les canards seront bientôt accompagnés des limicoles ; bécasseaux
et pluviers de toutes sortes.
Puis, fin avril et début mai, vous devrez jongler avec l’arrivée des passereaux, viréos, roitelets, parulines
et bruants. Toujours en parcourant le Richelieu, vous devrez commencer à visiter les boisés susceptibles
d’accueillir les passereaux. Ces espèces ont un parcours de migration, comment dire, aussi erratique que
régulier. En effet, les parulines sont souvent imprévisibles, vous pourrez en rencontrer autant dans les boisés
qui longent le Richelieu que dans la montagne de Saint-Grégoire ou sur le réseau de mangeoires de
l’érablière. Au fil des années nous avons constaté que les meilleurs sites sont ;
Le sentier du ruisseau Hazen à Iberville,
Les 11e, 13e, 16e, 18e, 20e et 25e Avenues à Sabrevois,
Le rang Melaven à Henryville, un site propice aux espèces rares,
Le rang des Côtes à Clarenceville.
En résumé, n’hésitez pas à parcourir la région, certaines de vos sorties seront productives alors que
d’autres le seront moins, c’est ce qui fait l’attrait de l’activité, l’imprévisible et l’attente de belles rencontres.
Été
Mésange à tête noire L’écornifleur Colibri à gorge rubis Merlebleu de l’Est
Diane Ménard Notre ami Roméo Noella Beaudoin Jacinthe Plante
L’été c’est! En fait l’été ce sont deux saisons avec les mois de juin et juillet au moment où les oiseaux
sont dans leur aire de nidification. Ils sont plus discrets et occupés à nourrir et protéger leur progéniture. Puis
il y a aout et septembre alors que la migration s’amorce déjà. Hé oui, la migration s’amorce déjà avec
certains passereaux qui commencent à disparaitre de nos régions et surtout avec les limicoles qui débutent
leur migration vers le sud assez tôt. Malheureusement, pour ce dernier groupe rien n’est gagné et surtout leur
nombre peut varier énormément d’une année à l’autre selon le niveau d’eau de nos rivières et du lac
Champlain. Comme les terres ne sont pas inondées à cette époque, il faut commencer à surveiller les rives du
Richelieu et surtout les plages de la Baie Missisquoi à Venise-en-Québec et à Philipsburg (MRC Brome14
Missisquoi). Les endroits potentiels pour les limicoles sont donc sur la 1e Rue à Saint-Blaise et sur les plages
de Venise.
Pour ce qui est des passereaux vous avez intérêt à prendre la vie de façon relax en juin et juillet, car c’est
vraiment en septembre que nous commençons à planifier nos sorties pour ceux-ci. À ce moment, les sites
propices seront la montagne de Saint-Grégoire, le rang des Côtes et le rang Melaven près de la rivière du
Sud. Du côté ouest de la rivière, nous avons l’érablière au Pain de Sucre. Les sentiers de Venise-en-Québec
sont aussi des endroits de choix pour l’observation des passereaux en migration.
Profitez-en pour suivre la progression des nichées filmées par l’équipe de Roméo Saint-Cyr sur le canal
YouTube du club https://www.youtube.com/channel/UC6WdLRT7-envEr-2fD_uMfw.