En août

Certains oiseaux regagnent tôt leurs quartiers d’hiver. Dès le début août, des limicoles sont déjà en mouvement vers le sud. La rivière et les secteurs marécageux accueillent progressivement les canards. Vers la fin du mois, les passereaux en migration sont présents et il ne faut pas manquer de les observer, tant au ruisseau Hazen que dans les autres boisés de la région.

En juillet

En juillet, la plupart des migrateurs n’ont pas encore entrepris leur périple vers le sud, mais l’occasion est idéale pour observer les espèces qui résident sur notre territoire et d’autres qui ont choisi de s’y établir le temps de la nidification. Bien des petits ont déjà quitté le nid et découvrent leur environnement, offrant un spectacle souvent mémorable. Il faut également garder l’œil ouvert pour les espèces rares qui viendront nous visiter.

En juin

On assiste à la nidification des oiseaux. Les signes sont présents partout : des couples qui batifolent, des oiseaux qui transportent des brindilles ou qui font la navette entre le nid et la nourriture qu’ils ont trouvée pour leurs petits. C’est aussi le moment d’être attentif à l’arrivée des jeunes. Le ruisseau Hazen, le Mont Saint-Grégoire, la Rivière du Sud, le rang des Côtes, les sentiers de Venise-en-Québec sont des sites propices à la nidification. Malheureusement, c’est aussi le temps des moustiques et des tiques, alors soyez prudents!

En mai

Mai, c’est la folie furieuse avec une multitude de sites à visiter, sans perdre de vue le pic migratoire, qui a lieu autour du 20 mai. Il ne faut pas oublier de mettre à son agenda le 24 heures de Mai, qui se tiendra cette année du vendredi 14 mai au samedi 15 mai. Pour plusieurs d’entre nous, c’est l’évènement le plus important de l’année. À suivre !

En avril

La migration est bien amorcée. Tout en gardant un œil dans la lunette d’approche pour les canards et les oies, il faut demeurer attentif aux passereaux qui n’attendent qu’une poussée de chaleur pour envahir le Ruisseau Hazen, l’Île Fryer et l’Île Sainte-Marie. Les oiseaux arrivent de partout et c’est enfin le printemps pour l’ornithologue qui sort de sa période d’hibernation.

En mars

Alors que la glace fait place à l’eau libre sur le Richelieu, les bernaches et canards seront de plus en plus nombreux. De belles surprises peuvent surgir parmi les canards colverts : Foulque d’Amérique, Canard pilet, Garrot d’Islande ou Fuligule à tête rouge. Le bassin du Pont Marchand ainsi que le bassin de Chambly sont des sites de prédilection.

En février

Février, un mois froid et souvent calme ornithologiquement. Il peut aussi être le mois des surprises selon les rigueurs de l’hiver. Un bon moyen d’observer les oiseaux consiste à leur fournir de la nourriture. Cette année, les fringillidés abondent aux mangeoires, surtout les sizerins flammés. Aussi, dans les champs agricoles enneigés, ouvrez l’œil pour observer non seulement les harfangs des neiges, mais de petits visiteurs non moins éblouissants, les plectrophanes et les alouettes.

En janvier

Durant la saison froide, plusieurs espèces d’oiseaux ont besoin de notre aide pour subsister. Les oiseaux aiment les conifères, qui peuvent servir d’abri contre le froid. Conserver son arbre de Noël peut contribuer à leur survie. Si vous avez des mangeoires, n’oubliez pas de les remplir, car lorsque ce n’est pas le froid qui affecte les oiseaux, c’est le manque de nourriture. Bonne année à tous, avec des oiseaux plein la cour.

En décembre

Malgré la pandémie de COVID-19, le COHR organise tout de même les deux Recensements des oiseaux de Noël (RONs). Bien entendu, ces deux événements sont organisés en tenant compte des consignes de la santé publique. Jusqu’à maintenant, il semble que cela soit une bonne année pour observer des fringillidés tels que durbecs, gros-becs et sizerins.

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